mardi 21 septembre 2010

Un peu d'histoire

  Je ne peux pas résister à un peu d'histoire.

  Jean-Louis Domecq, ingénieur en mécanique, ne trouvait pas une lampe qui conviennent à son activité. Alors il va la créer cette lampe idéale. C'est en Avril 1950, que la lampe voit le jour. Une lampe simple, robuste et modulable. Il n'y a pas de fil qui parcourent la lampe donc aucun risque de coupure de fil: ce sont des contacts circulaires au niveau des rotules qui assurent la continuité électrique. Les éléments peuvent facilement se compléter et se substituer. On trouve encore des lampes qui datent du début des années 50 qui fonctionnent parfaitement. Domecq passera les années 51 et 52 à créer les processus de fabrication, l'industrialisation.
  En 1953, il crée une nouvelle société, Jielde, de ses initiales Ji eL Dé. La société commercialisera la lampe du même nom. Mais les clients appelent cette lampe la "Standard".
  La lampe sera fabriqué jusqu'à maintenant. Le nom et l'utilisation de la lampe vont changer. Elle passe des ateliers et des usines aux lofts parisiens. Elle gagne encore en popularité et retrouvent dans de nombreux salons de par le monde.
  C'est après le décès de Jean-Louis Domecq, en 1983, que la lampe ressortira dans une version plus cilvilisée et rebaptisée: la Loft. Disponible dans plusieurs coloris flashy ou classqiues mais aussi en finition chrome ou brossée, elle sort au début des années 90.
  Elle sera suivie par sa fille la Signal, avec un globe plus petit. Puis par une suspension, l'Augustin. Les nouvelles séries, Loft, Signal et Augustin sont réalisées à la main et numérotées.
  La Standard a bien sûr connu des évolutions pour s'adapter aux normes et à l'évolution des matériaux et des besoins. Les interrupteurs "goutte d'eau" en métal sont devenus des interrupteurs en plastique noir par exemple.
  Contrairement à ce que certains vendeurs essaieront de faire croire, la majorité des lampes datent des années 60 et 70. Celles qui sont presque neuves avec des interrupteurs plastiques dateraient des années 80. Seules quelques rares pièces du tout début ont survécu. On les reconnait entre autre à l'étiquette, souvent verte avec une carte de France, rarement noire, et à un globe plus profond qui offre moins d'espace entre le globe et la poignée.
  Je vais me remettre au boulot, j'ai encore des globes au four.

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