jeudi 27 septembre 2012

Jielde LAK, le démontage / How to dismantle a Jielde LAK?

  Chose promise... Il y a quelques temps, j'avais annoncé un futur billet sur le modèle mal aimé de chez Jielde: la LAK.

  Quand on fait des recherches sur le net à propos de cette lampe, on ne trouve rien ou presque. On la retrouve depuis quelques mois sur le site Jielde.com. En connaitre un peu plus sur cette lampe relève de l'exploit. Tout ce qu'on arrive à voir, c'est qu'elle n'a eu aucun succès commercial. C'est la seule chose sur laquelle tout concorde. Je suis preneur d'information si vous en avez: histoire, origines...

  Mais rentrons dans le vif du sujet et penchons-nous sur cette lampe méconnue.

  Tout d'abord une première chose importante. La LAK n'a jamais porté de plaque comme sa grande soeur la Loft (la Standard). Donc les originales n'ont pas cette petite plaque rivetée si célèbre. D'ailleurs, les plus récentes n'en portent pas non plus: elle avait été remplacée par une étiquette auto-collante. Les LAK qui portent une étiquette rivetée et numérotée sont des rééditions.

  Voici donc deux modèles qui ne datent pas de la même période. si on se réfère au modèle Standard, les modèles équipés d'un interrupteur en métal sont les plus anciennes et celles avec interrupteur plastiques sont les plus récentes. Il existe un certain nombre de base de formes et de tailles différentes.


  Voici un détail d'un modèle plus récent: interrupteur plastique.


  Et d'un modèle plus ancien avec interrupteur métal.


  Les caches sont caractéristiques du modèle LAK. Ils sont très faciles à enlever, on glisse entre le cache et la rotule une petite lame et on fait levier.


  Ici, on découvre les deux côtés de l'assemblage, l'un est triangulaire et relativement simple, l'autre circulaire et un peu plus complexe.


  Les caches sont assez fragiles et ne semblent pas faits des mêmes matériaux en fonction des périodes de construction.


Un détail de l'assemblage de la douille. On distingue assez bien les fixations de l'arceau de préhension.


La même en angle opposé.


Et voici la bête mise à plat. Il y a nettement plus de pièces que lorsqu'on démonte une Standard.


L'arceau de préhension avec ses boulons et écrous. certains modèles sont assemblés avec des sortes de goupilles. Elles ressemblent fortement à des attaches parisiennes. je remettrai plus tard des images d'une autre lampe.


  La douille démontée, sortie du porte-douille et du réflecteur.


Le réflecteur tout seul.


  Détail d'un des côtés de l'assemblage, on distingue bien les rondelles belleville déjà utilisés dans la Standard (en plus petit et moins nombreuses) mais aussi les rondelles de laiton.


  L'autre côté de l'assemblage. Au centre le courant passe toujours par deux rondelles "onduflex" de taille différentes et les glissement par une rondelle de friction. Ce sont d'ailleurs les seules pièces strictement identiques à celles de la standard: pourquoi changer une formule gagnante?
  Ici on passe du circulaire au triangulaire.


  Une vue plus proche du logement de la "rondelle" triangulaire, on voit clairement les encoches de positionnement.


C'est la fin de la première étape de démontage de LAK.

1 commentaire:

  1. je viens d'acquérir une Jieldé LAK et je me demandais comment on pouvait la démonter afin de régler la dureté de manoeuvre des bras. Grâce à vous, j'ai compris... Merci !

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