Elle se compose de quelques éléments:
-un renvoi d'angle double
-3 bras de 40cm
-un bras de 20cm
-2 globes avec étiquettes noires
-2 porte-douilles avec interrupteurs "goutte d'eau"
-Une boite de dérivation d'origine
-Un pied en fonte de 6 Kgs
Une très belle lampe double Jielde en finition cire graphite. Une lampe composée de 2 bras de 40cm et une autre lampe composée d'un bras de 40cm et d'un bras de 20cm, les bras de 20cm sont vraiment rares.
Les globes et les bras ont été décapés, polis, traités contre la rouille puis patiné avec une cire graphite.Le tout est monté sur un renvoi d'angle double. c'est une pièce vraiment rare et chère. C'est d'ailleurs la première fois que j'en touche une "pour de vrai". Jusqu'à présent, je ne les avais vu qu'en photo...
Une cire graphite a été appliquée en 3 couches très fines: le métal est protégé, le caractère de la lampe est mis en valeur mais on ne perd pas la patine d'origine avec des traitements trop intenses. Puis une dernière couche de cire de carnauba a été appliquée.
Les toutes petites bosses présentes sur les globes n'ont pas été redressées pour conserver l'histoire de ses lampes et leurs caractères. Elle ne nuisent en rien à la solidité de l'ensemble ni à l'esthétique; elles affirment, au contraire, le caractère authentique de cette lampe. Quelques petites rayure anciennes ont été, elles aussi, conservées. Les deux globes portent chacun une étiquette noire. l'une est très noire et l'autre est un peu passée.
J'ai volontairement choisi de pratiquer un décapage chimique de tous les éléments pour ne pas altérer l'aspect original des pièces. Puis j'ai pratiqué un polissage très léger des pièces. Toute l'histoire des lampes est visible: petites traces d'oxydation légère, rayures et bosses légères. Rien n'a été caché, rien n'a été rajouté.
Le décapage chimique a l'avantage de ne pas altérer l'état du métal sous la peinture: on conserve tout. Les traces de traitement et de stockage avant la peinture d'origine. les zones qui ont été rayées ou ont subi de petits chocs avaient le métal à nu et se sont naturellement légèrement oxydées. Tout est là, le décapage chimique permet de conserver tout ça parce qu'on attaque pas mécaniquement le métal.
Le polissage léger avec une brosse en laiton permet de supprimer les traces de peinture restantes et de "lisser" les pièces sans en enlever la patine.
Les deux globes ont chacun un caractère différent. L'un d'eux a de petites traces d'oxydation légère qui donne un peu un aspect de taches de rousseur. l'autre porte quelques petites rayures légères puis légèrement oxydées.
L'intérieur des globes a été repeint avec un peinture haute température blanche.
Les parties aluminium (tout ce qui n'est pas les globes et les tubes ) ont été dégraissées, très légèrement polies pour conserver au maximum cet aspect vintage puis cirées. Le tout est montée sur un socle de 6Kgs en fonte. Un pied très simple et neutre qui attirera moins l'attention qu'un disque de frein...
Les étiquettes noires sont d'origine, y compris le rivetage.
Chaque tête de lampe dispose de son propre interrupteur, ce qui permet de choisir d'allumer indépendamment ou simultanément les lampes. les interrupteurs de type "goutte d'eau" sont eux aussi d'origine. L'électricité a été testée avec mise à la terre.
J'ai utilisé un câble électrique "à l'ancienne" mais moderne: trois brins (dont une terre) torsadés gainés de tissu. Câble de 3 mètres.
Voici la lampe
L'étiquette du globe supérieur
L'étiquette du globe inférieur
Détail du renvoi double
Détail de l'interrupteur "goutte d'eau" du globe supérieur
les "tâches de rousseur" du globe supérieur
Détail du globe inférieur